A propos de jardins
Il se passe tant de choses au jardin ! Venez découvrir ici quelques bribes de cette aventure ! En espérant que ces partages vous encourageront à débusquer l’extraordinaire de la vie dans le quotidien d’un jardin, le vôtre, même s’il se réduit à quelques pots de fleurs et un bocal de graines germées…
Jardins – Impressions de visite
PORTES OUVERTES lors des RENDEZ-VOUS AUX JARDINS
![]() |
![]() |
Je crois que la nature vous dit merci… et moi aussi. Que de passion dans votre jardin, dans votre cuisine… C’est tout simplement Divin ! J’aime les jardins mélangés où tout est harmonie joyeuse. Un poème vivant. Un sentiment étrange… un désordre ordonné où les senteurs se révèlent.
Reportage DNA être connecté à la Vie
………………………………………… | ![]() |
Ce jardin n’est pas si vieux, mais il semble avoir mille et une vies. Ce pré pas carré sur les hauteurs de Lalaye n’est pas fait d’un bloc mais d’une multitude d’histoires, de coins de nature qui ont chacun tant à raconter. Alors on s’assied et on écoute.
Son jardin, il le dit « gourmand », Gérard Verret. C’est d’ailleurs ainsi qu’il l’a baptisé. Il n’y est pas propriétaire, mais ce « petit coin de nature » est bien à lui, il porte sa patte et ne ressemble (sans doute) à aucun autre.
Sa gourmandise à lui, ancien expert-comptable reconverti, apparaît sans limite. Elle est dans les mots tant il les utilise sans compter pour partager ses passions. Elle est tout autant dans ce pré pas carré.
Un jardin… pour apprendre à regarder !
Un jardin… pour apprendre à regarder !
L’arbre cacherait la forêt. La puissante technique d’inversion de regard conduit à réfléchir à la pertinence du constat que c’est la forêt qui cache l’arbre, et dans la même optique, la prairie qui cache l’herbe ! Oui, en effet, devant tant de profusion le regard risque de balayer l’ensemble sans trouver une motivation à s’arrêter sur un arbre, sur une herbe en particulier. Il y en a tant, en apparence de semblables, que cela ne mérite pas que l’on s’y attarde ! Et voici que l’arbre, que l’herbe sont devenus parfaitement invisibles pour nous. Alors, tentez l’expérience du chasseur immobile. Arrêtez-vous dans la nature, n’importe où, dans l’endroit le plus banal qui soit, et observez longuement ce qui se passe autour de vous. Une petite fleur, un insecte qui grimpe le long d’une tige, un papillon qui passe par là, une pierre aux formes étranges, etc. Il suffit de prendre son temps et d’aller à la rencontre de ce qui est sans chercher quelque chose de soi-disant extraordinaire, et bien vite l’extraordinaire surgit comme une évidence !
![]() |
![]() |
Tant de choses à voir, si peu que l’on regarde vraiment ! et de moins en moins. Rilke, déjà, émettait l’hypothèse que le destin de la terre était de devenir invisible, selon un processus en cours de transmutation du visible vers l’invisible. Le temps passé actuellement devant les écrans pour se contenter d’un monde virtuel irait-il dans ce sens ? A noter aussi que le regard humain est avant tout une manière de voir, déterminée par des cadres culturels, historiques qui conditionnent l’étendue de notre perception. Retrouver le regard émerveillé de l’enfant peut être un objectif pour tenter de rétablir nos capacités à voir pour de vrai.
R. Harrison constate qu’il « existe aujourd’hui un gouffre entre la vertigineuse richesse du monde visible et l’extrême pauvreté de la perception que nous en avons. »
Ce constat, ramené au jardin, conduit à pressentir le risque que les visiteurs ne « voient » pas vraiment le jardin ; alors prendre son temps pour débusquer l’extraordinaire de la vie foisonnante dans la banalité apparente d’un jardin un peu sauvage. Un accompagnement peut être utile pour « ouvrir » les yeux : visite guidée, carnet de visite, signalétique, agencements multiples…
![]() |
![]() |
Un jardin extraordinaire
Un jardin extraordinaire
Après avoir eu en charge pendant deux ans un « Jardin Remarquable », je tenais à remettre en valeur le p’tit bout de terrain d’une dizaine d’ares qui entoure ma maison en lui attribuant le label « Jardins Extraordinaires » ! J’ai créé ce label, avec un petit air de provocation à l’égard de certains, avec un message fort qui pourra être décrypté par d’autres.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx | ![]() |
Voici un texte de présentation pouvant suggérer ce qui vous y attend !!
Un jardin extraordinaire
avec des plantes pourtant très ordinaires
à découvrir, lors d’une visite furtive
ou en prenant tout son temps pour le plaisir d’y vivre des moments magiques :
des parfums de Paradis retrouvé attendent qui saura s’y attarder, et regarder vraiment.
Mille occasions de réenchanter sa vie en perçant les secrets des 4 bonheurs…
Traditions, savoir-faire oubliés, herbes précieuses et graines de sagesse pour une vie en harmonie avec la nature.
Une visite guidée peut être une manière instructive de découvrir la vision qui anime le jardinier !
![]() |
![]() |
Le nom de baptême donné à ce jardin extraordinaire est » Jardin des 4 Bonheurs »
Pour découvrir quels sont ces « 4 Bonheurs », cliquer ici
Je parle de « parfums de Paradis »… c’est bien plus que de la poésie mais une clé précieuse pour accéder au bonheur, maintenant, ici même. C’est ainsi que Clarissa Pinkola-Estés dans son roman « Le jardinier de l’Eden » nous conseille de faire revivre ce paradis, là où l’on est. « Où est le Jardin d’Eden ? Mais voyons, il est partout où nous nous trouvons sur cette terre ! Nous sommes en plein milieu de l’Eden. Sous les voies ferrées et les autoroutes, sous son revêtement fatigué et ses détritus, la terre entière est le jardin de Dieu, aussi neuf qu’au premier jour. D’accord, en beaucoup d’endroits on a recouvert l’Eden, on l’a oublié, mais on peut le reconstituer. Partout où le sol est épuisé, maltraité ou laissé en friche, il y a l’Eden par en-dessous ».
Ce texte met l’accent sur notre regard à même de s’émerveiller de ce qui est caché ou devenu invisible de par sa banalité apparente, de par sa profusion ! Retrouver les chemin du Paradis suppose de porter une attention toute particulière à notre regard, ce qui justifie un article à part entière.
![]() |
![]() |
Pourquoi 4 Bonheurs ?
Pourquoi 4 Bonheurs ?
Parler des quatre bonheurs au jardin, c’est évoquer les faces souvent cachées du jardin, en amont et en aval de la période qui est habituellement celle de la visite. Celle-ci peut s’organiser au rythme des quatre saisons :
Le bonheur de préparer son jardin : techniques de jardinage, de compost, de préparation de la terre, etc. C’est l’aspect recherche, expérimentation, vulgarisation. La vie sur terre est en premier lieu tributaire des végétaux réalisant la photosynthèse à partir des quatre éléments : eau, air, terre, feu du soleil. Le jardinier a le privilège d’accompagner la création de la vie. Continuer la lecture