| xxxx |  |
Science et poésie paraissent
|
 |
L’esprit critique m’a conduit à une certaine exigence pour chercher si la nature serait à même de nous livrer des fragments de sagesse. Et voilà qu’en explorant les atouts potentiels de la poésie dans cette quête de sagesse je me trouve embarqué dans une démarche échappant précisément à la rigueur du mental !
Pour autant, ce sont bien les deux cheminements complémentaires qui sont dignes d’être explorés. Concilier intuition et rationalité, poésie et science… Les domaines subtils présentent leurs dangers de dérive. La rationalité seule se coupe de la dimension de mystère de la vie.
Aussi me paraissait-il intéressant de trouver des références sur ce sujet en me référant à des scientifiques-poètes ou inversement. Tenir les deux me semble le gage d’un esprit d’ouverture et de sérieux. De nos jours des scientifiques de haut niveau reconnaissent volontiers la complémentarité de ce qu’on appelait naguère « les deux cultures » et plus récemment « les deux chemins de la connaissance ».
J’ai découvert avec bonheur l’œuvre de Maurice Couquiaud qui nous propose de ressusciter la poésie, grâce à l’étonnement. Cet étonnement est multidimensionnel : à la fois poétique, scientifique, philosophique. Au sommet de sa «pyramide des étonnements», brille la pointe de l’inconnu, que les scientifiques et les poètes contemplent, sans trouver le nom exact pour la nommer :
Infini, Beauté, Absolu ?
Bien d’autres personnes se consacrent à cette réconciliation entre poésie et science. Je ne citerai en complément que Jean-Claude Ameisen, biologiste brillant, très engagé dans la vie civile et qui procède, en toute simplicité, à la vulgarisation de son art avec un charisme poétique rare.