«La cause première des maladies humaines est la transgression des lois universelles de la vie»  Paracelse P1020185

Présentation succincte
L’observation de la nature conduit à de « bonnes pratiques » pour cultiver son jardin. Et si ces pratiques écologiques étaient transposables à notre vie quotidienne ?
Ne serions-nous pas alors seulement jardinier, mais aussi jardin à cultiver ? Et serait-ce la mise en culture des lois universelles de la vie dans notre humus-humain qui ferait fleurir le bonheur à toutes les saisons de notre quotidien ?
Cette causerie permettra d’identifier et de partager ces graines de sagesse à cultiver au jour le jour.

Contenu
Recensement des « bonnes pratiques » au jardin
Les associations, les couvertures végétales, les rotations…
Assurer l’auto-fertilité du sol
Observer ce qui est pertinent pour un environnement donné
Espace sous contrôle, certes, mais en laissant une place au sauvage
Métaphore entre humain et humus
Etymologie entre les deux termes, sans omettre deux autres : humilité et humiliation
La double vision découlant de cette origine étymologique
xxx* Humilité, car nous ne sommes que poussière
xxx* Mais sans risquer d’être humilié, c’est-à-dire contestés dans notre grandeur d’être pensant, doté de cette conscience permettant à la création de se voir à travers nos yeux. Hypothèse poétique qui devient une certitude à partir du moment où l’on a bien conscience de notre appartenance à cette création.
Les applications pratiques
Au niveau santé
xxx* «La cause première des maladies humaines est la transgression des lois universelles de la vie»  écrivait déjà Paracelse
xxx* Prendre soin du « terrain » qui est tout ! Constat célèbre d’Antoine Béchamps, Claude Bernard… repris par Louis Pasteur, sur son lit de mort. Cela signifie respecter les lois de la nature : rythmes du sommeil, besoins nutritionnels, activité physique, équilibre psychique avec un travail sur soi, eau, oxygène…
xxx* Observer ce qui convient à chacun : pas de régime universel.
xxx* Tout comme l’autofertilité du sol est favorisé par des pratiques spécifiques, rendant inutiles les apports d’engrais, de même il y a cette force de « résilience » de notre corps : aide-toi, ton corps t’aidera, selon une formule d’Anne-Marie Filliozat.
Dans la vie en général
xxx* Pratiquer une « écologie intérieure » : être conscient de notre impact sur l’environnement, mais aussi, en retour, des traces que celui-ci laisse dans notre corps. Seul un fonctionnement harmonieux sera à même de permettre notre développement durable.
xxx* Laisser une place au « sauvage », au-delà du jardin, cette force de vie peut nous donner la dynamique, la motivation d’aller de l’avant avec le risque de prendre ses distances par rapport à l’apparente sécurité de l’acquis, du connu. En un mot, préserver notre « enthousiasme » (en-theos = dieu en nous)
xxx* Conjuguer grandeur et humilité en agissant le mieux possible en mettant en oeuvre tous nos atouts tout en restant humblement détaché du résultat de nos actions. Ici le « lâcher prise » trouve sa place.
xxx* Jouer sur les synergies afin d’amplifier tous les mouvements d’échange : recevoir et donner.
xxx* Si le mouvement c’est la vie, l’équilibre –comme sur une bicyclette- réside dans le mouvement, donc dans cette impermanence.
xxx* Etc.

By Gerard