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Je suis toujours dans cette quête de la vérité.
Il me faut le voir pour le croire ! Mais qu’en est-il de notre vision de la vérité, du réel ? D’autres articles nous ont laissé entendre l’objectivité impossible. De manière paradoxale, avec une formule d’inversion, il serait utile de méditer sur cette déclaration : « Il faut le croire pour le voir » !
Toujours est-il que conscient de l’objectivité impossible, notre approche humaine du réel pourra s’enrichir à la lumière des deux réflexions qui suivent.
Exercer l’art de la caresse
La vie est à caresser, elle se refuse à ceux qui veulent la saisir, la prendre, la comprendre. Elle se donne à la main qui ne cherche pas un « quelque chose », mais s’ouvre à une Présence… jamais atteinte. Les secrets ne s’arrachent pas, ils se devinent. La caresse renonce à savoir pour mieux rencontrer, elle n’est pas la « connaissance de l’Etre mais son respect ».
Ce qui est vrai de la main l’est aussi de l’esprit et du regard. Jean-Yves Leloup
La « caresse » (…) est fondée sur la capacité de supporter la relativité essentielle des choses humaines. La « caresse » incarne la sagesse de l’incertitude. M.-A. Ouaknin
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La relation à la vérité éclatée
Une multitude de vérités, reflet d’une Vérité absolue qui nous dépasse et oppose le plus souvent les humains les uns contre les autres. A quand l’humilité de ne pas détenir la vérité à soi tout seul en acceptant que l’on ne puisse l’approcher qu’en regroupant les parcelles éparses comme un archéologue reconstitue une poterie à partir de ses éclats ? Marc-Alain Ouaknin
Traduit dans le langage des oiseaux, si éclat signifie cassé en petits morceaux ce sera aussi la promesse de la splendeur de la lumière, avec son éclat présent en germe dans cette approche morcelée de la vérité !