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1. Oeuvrer à une meilleure connaissance de soi pour prendre conscience de ce qui est à la base de notre malaise !
2. Identifier ce que l’on refuse de continuer de subir ou ce à quoi on aspire
3. Cultiver une approche globale de notre vie, de nos aspirations, de nos valeurs, de nos talents.
4. Prendre en compte la souffrance existentielle de vivre divorcé de notre Etre essentiel
5. Explorer combien une autre perception de la réalité peut conduire à d’autres solutions que celle d’un changement radical.
6. Prendre en compte la quête de sens qui apparait comme une immense exigence des temps présents. Remonter aux sources et reconsidérer notre relation au Vivant
7. Noter le piège, en se projetant dans le futur, d’oublier de vivre en conscience l’instant présent.
8. Intégrer le fait que toutes les réussites ont été précédées d’échecs. Recommencer, se remettre en cause n’est pas échouer mais se donner une nouvelle chance d’avancer en restant fidèle à soi-même.

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Si le thème « Trouver sa voie » vous interpelle, c’est que votre situation actuelle ne vous donne pas entière satisfaction. Donc qu’il y a de probables changements à opérer. Ceci dit, la notion de changement demande à être précisée, en particulier pour ne pas céder à un certain effet de mode et pour ne pas tomber dans les pièges qui guettent les personnes répondant à certaines promesses de coachs hyper médiatisés. Huit remarques essentielles pour enrichir la réflexion sur ce sujet.

  1. Tout d’abord, le changement ne peut s’envisager sans avoir une meilleure connaissance de soi. C’est bien la première étape indispensable, le passage obligé pour faire émerger vos aspirations profondes en évitant qu’elles soient faussées par de multiples conditionnements. Il est également instructif de bien prendre conscience de la relativité de nos croyances tant l’approche de la réalité peut être brouillée par de mauvaises perceptions ou interprétations (les biais cognitifs). C’est là un véritable travail indispensable pour toute personne qui aspire à davantage de liberté à l’égard des manipulations de notre environnement, liberté indispensable pour « trouver la voie » qui nous convienne véritablement.
  2. Avant de parler de changement il est sage de prendre conscience de ce qui est à la base de notre malaise ! Identifier ce que l’on refuse de continuer de subir ou ce à quoi on aspire : fuir une situation ou aspirer à une nouvelle façon de vivre. Ces deux motivations bien différentes permettent de poser le problème plus clairement ; deux directions qui peuvent se rejoindre parfois, mais pas automatiquement.
  3. Le changement ne peut se limiter à tel ou tel aspect de notre vie, professionnelle en particulier. Il est pertinent d’avoir une approche globale de notre vie, de nos aspirations, de nos valeurs, de nos talents. De là les éventuelles conséquences sur le plan professionnel en découleront naturellement. Prendre en compte une telle approche globale illustre un changement de paradigme auquel nous avons le privilège de participer.
  4. Aller plus loin dans la perception de notre malaise conduit à s’interroger sur la cause de la grande souffrance de l’homme contemporain. « Mal-être », « insatisfaction chronique », « frustrations » ou « sentiments de manque » … Les explications sont multiples : rythme de vie accéléré, pression des modèles de réussite… Mais s’il y avait quelque chose de plus profond ? S’il s’agissait de la souffrance existentielle de vivre divorcé de notre Etre essentiel ? Souffrance du déséquilibre entre notre « petit moi » qui prend tout la place et notre Etre essentiel qui désespère de voir se rétablir le dialogue avec lui. Ce lien intérieur est la clé du vrai bonheur car il nous rend de plus en plus créateurs, il nous connecte avec la puissance créatrice de l’univers.
  5. Le thème du changement me conduit à aborder un aspect important : celui du regard, au propre et au figuré. Changer d’angle de vision, de perspective, de niveau d’interprétation, inverser le regard pour approcher les secrets du monde enchanté d’Alice de l’autre côté du miroir… Une autre perception de la réalité peut conduire à donner du sens à une activité qui nous pèse. C’est là une première piste d’investigation qui rejoint la règle générale qui suggère que le changement doit commencer en nous avant de le provoquer à l’extérieur.
  6. Pour approfondir la connaissance de soi, il est précieux et inspirant de parler de la quête de sens qui apparait comme une immense exigence des temps présents. Or cette aspiration peut trouver des réponses en remontant aux sources : reconsidérer notre relation au Vivant, notre place dans l’univers, notre participation à la danse de la vie. Ce ne sont pas là de vaines considérations philosophiques mais l’indispensable quête de repères pour ceux qui recherchent d’autres voies que celle d’idéologies, de religions ou autres institutions qui ont fait preuve de leurs limites.
  7. La dynamique de changement, la perspective de projets, comportent le risque, en se projetant dans le futur, d’oublier de vivre en conscience l’instant présent. Le bonheur ne saurait être la conséquence de la réussite du projet. Le bonheur est à apprécier dans la chance que l’on se donne de construire un projet, au jour le jour. Le bonheur est à dénicher dans les démarches, les interrogations, les expériences, les rencontres qui se présentent à l’occasion de votre projet et non dans son aboutissement. Sans oublier cette foule de « petits » bonheurs qui émaillent le quotidien.
  8. Avoir des projets traduit une belle dynamique de vie ; ceci demande cependant à être conduit dans la juste connaissance des enjeux réels pour ne pas s’exposer tôt ou tard, à de graves déceptions. Non seulement, on vient de le voir, ne pas attendre le succès de notre projet pour apprécier le bonheur de la vie, mais intégrer la perspective même d’un échec toujours possible ce qui ne doit pas entamer notre dynamique de changement. Toutes les réussites ont été précédées d’échecs. Recommencer, se remettre en cause n’est pas échouer mais se donner une nouvelle chance d’avancer en restant fidèle à soi-même. La sagesse orientale, mais pas que, du « non agir » apporterait ici un éclairage complémentaire.

Esquisse de conclusion

Ce que je vous propose est un véritable art de vivre qui demande de la lucidité, du courage, de la détermination. C’est un chemin de liberté permettant de sortir des sentiers battus. Rien de plus exigeant, de plus noble aussi, et de plus digne de l’être humain que de tracer sa propre voie. Cette liberté est aussi redoutable qu’exaltante : elle vous permet en outre d’expérimenter les bases d’un avenir possible pour l’humanité.

C’est ainsi que vous pouvez prendre conscience des enjeux. Nos choix personnels retenus dans notre recherche de projets dépassent notre quête individuelle de bonheur pour prendre une dimension d’actions militantes, d’initiatives de résistance. Belle illustration de la vie reliée.

Responsabilité de faire les bons choix pour votre vie, mais aussi responsabilité pour l’avenir de l’humanité !

By Gerard