Entre plaisir, joie et bonheur

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Le bonheur ne serait pas dépendant de notre situation, de nos possessions, mais plutôt de la façon dont nous pensons celles-ci…

Plaisir : la prise de conscience de la satisfaction d’une tendance, d’un désir ; elle est intense, mais brève et incomplète ( plaisir du corps ou de l’âme, satisfaction d’une seule tendance)

Joie : elle est plus complète on est satisfait corps et âme ; il peut y avoir des plaisirs tristes par leur répétition, par leur dimension d’un progrès d’ordre spirituel, intellectuel ou esthétique (joie d’apprendre, de contempler, de créer). C’est la satisfaction de progresser qui fait qu’on est joyeux, même s’il ne s’agit que de progresser vers soi : la joie vient du fait qu’on a trouvé ce qui nous correspond, du coup on se sent plus plein. La joie est la réalisation d’un désir actif qui découle de la nécessité de notre nature ( opposé au désir passif venu du dehors)

Bonheur : Kant le définit comme « l’état d’un homme raisonnable à qui dans tout le cours de son existence tout arrive selon son souhait et sa volonté ». C’est donc « la totalité des satisfactions possibles ». La béatitude par définition, est associée à la spiritualité, c’est un bonheur profond et inconditionnel, un état de grâce…
« Le bonheur, c’est aimer ce que l’on a », disait saint Augustin. Une sagesse que l’on retrouve dans la plupart des spiritualités du monde. La même idée a été reprise dans des méthodes de développement personnel. Byron Katie, par exemple, a écrit un ouvrage intitulé « Aimer ce qui est ». Le bonheur ne serait donc pas entièrement dépendant de notre situation, de nos possessions, mais plutôt de la façon dont nous pensons celles-ci… Plus que manifesté extérieurement, comme peut l’être la joie, il serait intérieurement ressenti, tout comme la béatitude.

Inspiré par : http://au-petit-bonheur.org/bonheur-joie-beatitude-definitions-et-differences/ et http://philo.alcimia.fr/author/scribka/

By Gerard