L’intérêt pour les plantes sauvages et leurs multiples utilisations, dont celles en cuisine, traduirait-il un simple effet de mode ? Ou une piste sérieuse pour notre alimentation de demain ? La vérité me semble être ailleurs

Partir à la recherche de nouvelles saveurs
* C’est une forme de voyage pour les personnes prêtes à découvrir des paysages différents, des modes de vie qui leur sont parfois étrangers.
* Oser se laisser surprendre et apprendre à s’émerveiller.

Partir loin pour mieux se connaître
* Pourquoi on aime, pourquoi on déteste ?

Partir…
* Seul, en autodidacte ou en voyage organisé avec des formations adaptées

…et échapper à nos conditionnements
* Sortir des cloisons arbitraires entre sucré et salé, par exemple, dépasser les frontières artificielles, les notions artificielles de beau ou de bon ou de propre… Approcher ainsi une vie plus authentique et créative.

Ce qui peut expliquer une réticence à utiliser les plantes sauvages :
* Associées aux temps difficiles de guerre
* Connotation de mauvaise herbe pour certaines
* Connotation de saleté, car poussent souvent sur terres abandonnées, décombres, jachères
* Et bien d’autres

Ce qui motive les personnes qui choisissent de s’y intéresser :
* Réapprendre des gestes oubliés
* Renouer avec nos racines
* Apprécier le côté diététique
* Et bien d’autres

En conclusion
Nous sommes bien là au-delà d’une mode, car cet intérêt traduit un besoin profond de retour à la nature et plus particulièrement à celle que l’on appelle « sauvage » qui attire mais qui, en même temps, nous fait peur. Un retour au simple, à l’authentique…
Cet intérêt peut devenir le déclic pour apprivoiser nos peurs face au foisonnement de la vie en renouant avec le « sauvage » qui dort, bien emprisonné et muselé, au fond de chacun de nous !

By Gerard