Les prairies fleuries constituent une alternative écologique intéressante à la pelouse classique.
Faciles à entretenir, elles hébergent de nombreuses espèces d’animaux amis du jardinier tout en flattant l’oeil pendant une large période de l’année. La prairie fleurie offre une excellente alternative écologique dans les jardins.

Mise en place
En pratique, la parcelle destinée à accueillir une prairie fleurie doit être libre de végétation et sans enrichissement de sol : plus le sol est pauvre plus le rendu sera éblouissant. L’ensemencement se fait de mi-mars à mi-juin et de fin août à mi-octobre. Le mélange approprié doit être choisi selon les caractéristiques de l’endroit à planter (ensoleillement, type de sol et degré d’humidité).
Selon le rendu souhaité, l’espace peut être planté d’espèces hautes pour masquer des endroits particuliers, ou des espèces courtes pour les talus et les façades, des espèces à floraison moyenne pour couvrir des grandes surfaces. Selon les types de mélanges choisis, les floraisons s’échelonnent sur une large période de l’année permettant ainsi au fil des saisons de disposer d’un espace changeant aux couleurs bigarrées.
Contraintes du sol
Un grand atout de la prairie fleurie est qu’elle s’adapte à toutes les contraintes des sols. Elle peut s’étendre sur un fossé, des rives humides, un talus sec, une terre de remblais… Globalement, tous les endroits à l’accès délicat sont propices à la mise en place d’une prairie fleurie.
Entretien
Constituée de graminées, de fleurs vivaces variées et de fleurs des champs, la prairie fleurie nécessite beaucoup moins d’entretien que les traditionnelles pelouses. Un seul fauchage par an au printemps ou à l’automne est nécessaire. L’arrosage est superflu : même en plein coeur d’un été torride, les plantes laissées à l’état naturel restent bien vertes alors que la pelouse classique jaunie inévitablement. *
Biodiversité
La prairie fleurie, mieux qu’une pelouse, favorise la biodiversité animale. En effet, les espaces subissant le minimum d’entretien et de traitements (pas d’engrais ni d’herbicides) hébergent naturellement de nombreuses espèces amies du jardinier comme les insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons…), les hérissons, les oiseaux…
A noter que dans la majorité des cas, les mélanges du commerce sont constitués principalement de graminées pour très peu de vivaces. Pour un rendu plus chatoyant, il est recommandé de choisir un mélange de bonne qualité ou de préparer soi-même son mélange avec peu ou pas de graines de graminées et une large part de graines de vivaces.

By Gerard