Envahisseurs des villes

Du bon usage des graffitis ! Une variante de la « guérilla jardinière »

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Quelques plantes sauvages s’infiltrent dans nos villes bien propres ! C’est dans leur nature de migrer dans des espaces manquant de vie. Alors, accueillons-les avec respect. Apprenons leur langue et donnons-leur leur nom oublié dans leur pays d’origine. Elles paraissent être des envahisseuses, mais il y a quelques siècles la ville occupait un espace réduit : qui est l’envahisseur ?
Et c’est bien elles qui auront, un jour, le dernier mot, c’est sûr ! Les civilisations disparues en témoignent.

Pour les faire connaître à tous, une artiste peint le nom des végétaux des trottoirs de son quartier. L’initiative a séduit la France via Facebook.

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Frappantes et poétiques, ces photos sont partagées, en quelques jours, des milliers de fois sur Facebook. Jusqu’à ce qu’un internaute finisse par identifier l’anonyme à l’origine de cette belle idée. Il s’agit d’une conteuse nantaise, Frédérique Soulard (voir son site ci-dessous Belles de Bitume), toute étonnée du succès de son initiative sur Internet : « Il paraît que quelqu’un a mis les photos sur Facebook et que beaucoup de gens les ont vues, je suis très contente. » L’artiste, membre de l’association L’écume des mots, précise rapidement : « Je ne suis pas botaniste de formation, mais j’ai travaillé dans l’herboristerie de ma grand-mère. J’ai toujours aimé les plantes et leurs noms vernaculaires et je veux partager ça depuis longtemps. Ça fait une dizaine d’années que je mûris ce projet. »
Découvrez le site de Frédérique Soulard avec ses animations conduites sous le nom de « Belles de Bitume » : Belles de Bitume mêle l’écriture, la botanique, et la poésie.
De quoi susciter des émules ?

C’est l’occasion de relever également l’opération « Sauvages de ma rue ». Infos sur site ici.

Grâce à ce projet « Sauvages de ma rue », des citoyens scrutent, surveillent et photographient les plantes sauvages urbaines. Et les scientifiques se chargent ensuite de faire parler ces données.
Un vaste projet de science participative co-piloté par l’association Tela Botanica et le Muséum national d’histoire naturelle de Paris.

By Gerard